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UNE DAME.
Certainement.
DAVID, (à l’autre dame.)
Voulez-vous l’accompagner deux minutes dans le jardin ?… Je vous en prie.
GRAND’MÈRE.
Mon enfant, madame… Vous ne pouvez pas savoir… mon enfant !
(Elles sortent toutes deux. La voix de Grand’Mère se perd dans les couloirs.)
LA DAME (qui est restée, s’approchant du lit.)
Plus d’espoir ? Non.
DAVID.
Si… Les blessures qu’il s’est faites ne sont pas mortelles. On a bandé les artères à temps… Cinq minutes de plus, c’eût été fini… Voyez, il s’est ouvert les veines, et tailladé à grands coups de couteau dans tous les sens… rien de mortel… mais le cœur est très faible paraît-il… il a des arrêts dangereux. Ah ! les horribles heures que je viens de passer dans ce train ! Et je n’ai pu arriver qu’à l’aube… Voulez-vous voir si Marthe dort toujours à côté…
LA DAME (se dirige vers la chambre à côté et revient.)
Oui…