Cette page a été validée par deux contributeurs.
ERVOANIK.
Mes sœurs, souvenez-vous de votre frère Yohan.
Toi, la plus petite, il s’appelait Yohan,
tu te souviendras ?
MARIA, (soutenue par des femmes.)
Va-t’en mon fils…
Je t’ai donné ton premier maillot,
va-t’en, mon fils, tu me reverras,
que je t’emmaillote encore une fois…
(Les cloches de l’église se mettent à sonner comme au premier acte.)
ERVOANIK, hagard.
Place ! Place !
Écoutez… les cloches ! les cloches !
Les belles cloches du dimanche…
C’est le départ de la bannière…
Êtes-vous sûr, Ervoanik, que ce soit cela ?…
Oui, oui, ce n’est pas le glas, c’est le carillon !
Vite…
(Il cherche une main dans le vide en s’en allant.)
Votre main, Aliette… donnez-moi votre main…
Elles sont froides toutes les deux…
MARIA.
Ervoanik !