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donnait dix. Mais il fallait payer la pension, le blanchissage, le raccommodage ! Et quand je m’étais égayé d’un peu de tabac, ou que je m’étais acheté un morceau de linge, il ne me restait plus rien. Puis, il y a le chômage. Il ne se passe pas de mois sans que vous ayez un congé forcé de trois ou quatre jours. J’étais parti je ne voulais pas me plaindre ! Au bout d’un an, j’avais quelques économies, mais j’avais rencontré à l’usine une jeune ouvriè-