Page:Barzaz Breiz, huitième édition.djvu/131

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
37
LES NAINS.

Ses yeux brillent comme des charbons ! Il glisse le long du pilier.

Seigneur Dieu ! un, deux et trois! les voilà en danse sur l’aire !

Ils bondissent et enragent. Sainte Vierge ! je suis étranglé !

— « Lundi, mardi, mercredi, et jeudi, et vendredi. » —

Deux, trois, quatre, cinq et six !— « Lundi, mardi, mercredi !

« Tailleur, cher petit tailleur, on dirait que tu ronfles là !

« Tailleur, cher petit tailleur, montre un peu le bout de ton nez.

« Viens-t’en faire un tour de danse ; nous t’apprendrons la mesure;

« Tailleur, cher petit tailleur! Lundi, mardi, mercredi.

« Tailleur, tu es un fripon. Lundi, mardi, mercredi.

« Viens-t’en nous voler encore ; viens, méchant petit tailleur;

« Nous t’apprendrons une danse qui fera craquer ton dos.

« Monnaie des Nains ne vaut rien. » —



NOTES


Une autre version de la même chanson attribue l’aventure à un certain fournier nommé Iannik-ann-Trevou. Plus fin que notre tailleur, en