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le lecteur que, si l’intelligence complète des auteurs de cette période exige l’examen des trois paragraphes, cependant chacun d’eux le renseignera avec plus de précision, le premier sur l’évolution des sentiments exprimés par la poésie, le deuxième sur la forme, le troisième sur la métrique.

7o Revues. — Ce paragraphe est assez court. À part l’ouvrage de M. de Gourmont, recueil d’ailleurs incomplet, il n’existe presque rien sur les jeunes revues de l’époque. Il n’eût pas été inutile de dresser à cette rubrique le catalogue de toutes les feuilles qui eurent alors, tant à Paris qu’en province, une floraison aussi spontanée qu’éphémère. Pratiquement, l’entreprise est vouée à l’insuccès. Beaucoup de ces revues n’ont laissé qu’un souvenir dans l’esprit des derniers symbolistes et il est impossible, au moins pour celles de province, d’en retrouver trace. La bibliographie de ce recueil ne renvoie donc forcément qu’aux plus importantes.

Remarques sur la deuxième partie. — Ici nous avons donné place aux écrivains qui, sans être nettement symbolistes, ont été, en poésie, les promoteurs du mouvement et sont avoués par les maîtres même de l’école comme les précurseurs les plus immédiats. Nous disons les plus immédiats, car à remonter un peu plus haut, — et ceci fait, du reste, l’objet d’un chapitre de notre autre étude, — il ne serait pas difficile de trouver ailleurs qu’en Nerval, Baudelaire, Barbey d’Aurevilly ou Villiers de l’Isle-Adam, des ancêtres plus ou moins éloignés du symbolisme. Mais alors que chez ces derniers le symbolisme n’est qu’un accident, il apparaît chez les autres comme un effort voulu vers la nouveauté. À cet égard, ils méritaient de figurer dans cette bibliographie. La