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les amours de bérénice et de françois de transe

Je n’essayerai pas de vous retracer ce récit tel que je l’entendis de Petite-Secousse ; elle disait ses souvenirs avec un frémissement de vie intérieure longtemps contenue, avec une exaltation trop tendre.

Bérénice, à toutes les époques, fut remplie d’une chère pensée comprimée qui la rendait indifférente au monde extérieur. D’ailleurs cette pensée, elle eût été bien incapable de la définir, alors même qu’elle s’y livrait avec le