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le jardin de bérénice

Peu après il mourut, léguant à Bérénice cent mille francs. Et la situation de mon amie se trouva excellente, car on crut la somme plus forte ; puis elle avait donné des gages à tous les partis, en sorte que l’opinion lui fut favorable.

À cette époque, ma situation à Arles me préoccupait fort. Trop bonne pour être abandonnée, elle n’était pas telle que j’en eusse de la sécurité. Je ne pouvais me dissimuler ce que j’avais à redouter de la candidature projetée de Charles Martin.

Ainsi mes intérêts électoraux, la tristesse de Bérénice, qui tout de même se sentait très seule, mon désarroi de ses