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le jardin de bérénice

Viens à Aigues-Mortes et tu découvriras entre ce paysage, ces animaux et ma Bérénice des points de contact, une part commune. Il t’apparaîtra qu’avec des formes si variées, ils sont tous en quelque façon des frères, des réceptables qui mourront de l’âme éternelle du monde. Âme secrète en eux et pourtant de grande action. Je me suis mis à leur école, car j’ai reconnu que cet effort dans lequel tous ces êtres s’accordent avec des mœurs si opposées, c’est cette poursuite même, mon cher Simon, dont nous nous enorgueillissons, poursuite vers quelque chose qui n’existe pas encore. Ils tendent comme nous à la perfection.

Ainsi, ce que j’ai découvert dans le