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2o les plaisirs de bérénice

Ton plaisir, ma chère Bérénice, c’est d’être enveloppée par la caresse, l’effusion et l’enseignement d’Aigues-Mortes, de sa campagne et de la tour Constance. « C’est là seulement que je me plais, » me dis-tu. Elles te tiennent des discours dont tu peux te demander si ce n’est pas toi qui les leur a confiés. Tu te mêles à Aigues-Mortes ; tes sensations, tu les as répandues sur toutes ces pierres, sur cette lande desséchée, c’est toi-même que te restitue la brise qui souffle de la