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le jardin de bérénice

personne plus que Charles Martin ne méprise la vie de contemplation. Il a l’habitude de déclarer : « Me prenez-vous pour un rêveur ? » Comme on dit : « Suis-je un pourceau ! »

— Mais non, lui répondis-je, un peu sur la défensive ; j’y ai pris, au contraire, un vif intérêt.

Il désirait la conciliation (d’où je le devinai amoureux de Bérénice), car il reprit :

— C’est juste, vous avez là quarante-deux mètres d’élévation, on y saisit à merveille la topographie. Il est fâcheux que vous n’ayez eu personne pour vous orienter dans ce panorama.

Il commençait des explications et