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de dignité à la chambre ce qui s’était passé à la chambre des Communes ; la restriction qu’elle lui avait imposée pour tout ce qui avait trait à la mort de Nuncomar. En même temps il déclarait que s’il s’était servi du mot « avoir égorgé, » c’était seulement faute d’en avoir trouvé un plus fort, plus expressif ; la conviction dont ce mot était l’expression était en lui, ajoutait-il, le résultat de neuf années d’une laborieuse enquête, elle ne lui échapperait qu’avec la vie. » Le 7 il conclut son discours. La cour, laissa aux commissaires à décider s’ils feraient paraître les témoins sur cette partie de l’accusation, ou de continuer l’accusation pour n’entendre que plus tard les témoins à charge. Les commissaires choisirent le premier parti. Les présents que Hastings était accusé d’avoir reçus se trouvaient divisés en deux catégories, ceux reçus avant l’arrivée dans l’Inde du général Clavering, du colonel Monson, et de Francis. Hastings n’avait pas volontairement découvert ceux de ces présents reçus après la mort de Clavering, Monson, le départ de Francis, employés d’après ses allégations pour le compte et les dépenses de la Compagnie. Le principal point de la question pour les commissaires était de prouver que la nomination de la Munny Begum aux fonctions de naïb subah avait été faite dans le but d’en recevoir des marques de reconnaissance. Ils en donnaient pour preuves d’abord l’importance de ces fonctions, ensuite leur nature, qui ne permettait pas qu’elles fussent exercées par