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vrir les dépenses nécessitées par cette force ; 3° l’arbitrage du gouvernement britannique dans toutes les difficultés qui pourraient survenir entre Scindiah et le nizam, et éventuellement entre Scindiah et les autres princes de l’Indostan ; 4° le renvoi de tous les Français en ce moment à son service, et la promesse de n’en plus recevoir aucun à l’avenir. Le désir du gouverneur-général eût été que Scindiah prît à sa solde autant de troupes que le nizam ; toutefois, il se serait au besoin relâché de cette prétention et contenté d’un moindre nombre. Le troisième article n’était pas non plus un objet de première importance à ses yeux : l’arbitrage du gouvernement britannique, par la force des choses, ne pouvait manquer d’être avant peu accepté de tous. Cependant, après s’être montré disposé à recevoir le négociateur anglais dans son camp, après l’avoir même fait inviter à y venir, Scindiah ne lui adressa aucune proposition spéciale. À l’entendre, son seul motif pour désirer la présence de celui-ci avait été de donner une nouvelle preuve de ses bonnes dispositions à l’égard du gouvernement anglais ; surtout de posséder une voie de communication plus facile et plus commode. Quelque temps après, le résident écrivait en effet au gouverneur-général : « Je considère comme un devoir indispensable d’annoncer à Votre Excellence que Scindiah n’a aucune intention d’améliorer ses rapports avec nous. » En d’autres termes, Scindiah voyait alors ses affaires en