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mais l’analogie s’arrête là. Ce n’était pas assez que de différer par le tempérament ; la société dont ils dépendent apparaît en eux et, de nouveau, les fait contraster. Pour Richelieu, cette société avait brisé tous ses freins, dans sa soif implacable d’amusements ; pour Brummell, elle mâchait les siens avec ennui. Pour le premier, elle était dissolue ; pour le second, hypocrite. C’est dans cette double disposition que se trouve surtout la différence qu’il y a entre la fatuité de Richelieu et le dandysme de Brummell.