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ni la douleur, ni le sacrifice perpétuel de soi ne sauraient racheter, des crimes qui outragent essentiellement la nature, qui excluent fatalement l’homme du milieu des hommes. »

Telles furent sa vie et sa fin. Si quelque chose pouvait consoler de ce qu’elles ont d’horrible, ce serait à coup sûr la bonne aventure de Destroy. On se rappelle que, pour lui, la douleur était comme le sel de l’âme, et que la pauvreté et l’obstacle, loin de lui souffler des sentiments de révolte, lui semblaient un mal utile, un stimulant contre l’engourdissement des facultés. Il devait recueillir le fruit de sa patience, de son courage, de ses idées justes. Une haute fortune, en effet, comblait son ambition juste à l’heure où Clément, épuisé par de longues et indicibles tortures, mourait loin de son pays, en proie au remords et au désespoir.


FIN.