Je fuis les arts chimériques et vains Faits de mensonge et d’inutiles ruses. Mais tout s’éclaire avec les mots divins Que dans les bois, près des roches camuses, Aux doux chanteurs ont enseigné les Muses. Vous, mots sacrés, maîtres de l’univers, Musiciens, qui par vos sons divers Peignez le lys et la sanglante rose, Je vous invoque ! enchantement des vers, Prêtez aussi votre gloire à ma prose.
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