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rence pour les conseils de madame de Camps que madame de l’Estorade avait été amenée à modifier complètement ses sévères dispositions ; mais à moins d’admettre une lointaine atteinte du sentiment dont son amie avait insinué l’existence, resterait-il croyable qu’elle eût donné à la manifestation de cette bienveillance inspirée, une animation si singulière, et que sur une simple parole de sa fille, ses nerfs, par lesquels elle s’était laissé surprendre, se fussent montés à ce point ?

De son côté, ayant même d’avoir pris possession de la situation privilégiée qui lui était dénoncée et offerte avec tant