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son nom, avait prié ses convives de lui faire l’honneur de venir passer la soirée chez elle, et comme madame de l’Estorade n’avait pas voulu pousser la parodie jusqu’à permettre qu’on imprimât des cartes, Naïs avait employé plusieurs jours à écrire ses lettres d’invitation, en ayant soin de mettre en grand relief la formule sacramentelle : ON DANSERA.

Rien de plus curieux ou, comme dut le dire madame Octave de Camps après le mot que nous savons d’elle, rien de plus effrayant que l’aplomb de cette petite fille de treize ans, se tenant, comme elle avait vu faire à sa mère en pareille