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un complet dérangement d’esprit qu’accuse notre malheureux ami.

À ce moment des cris perçants, poussés par René, le plus jeune de ses enfants, vinrent mettre madame de l’Estorade dans un de ces émois maternels, dont moins que personne elle était capable de maîtriser l’élan.

— Mon Dieu ! qu’arrive-t-il ? s’écria-t-elle en se précipitant hors du cabinet.

Moins prompt à s’épouvanter, M. de l’Estorade se contenta d’aller à la porte et