Page:Balzac - Œuvres complètes, éd. Houssiaux, 1855, tome 19.djvu/364

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

PAULINE.

Soyez épouse fidèle, et je me tairai.

GERTRUDE.

Eh ! parle ! parle tant que tu voudras… Ah ! la lutte commence.


Scène XII.

Les mêmes, LE GÉNÉRAL.
LE GÉNÉRAL.

Ah çà, que se passe-t-il donc ici ?

GERTRUDE.

Trouve-toi mal ! allons donc ! (Elle la renverse.) Il y a, mon ami, que j’ai entendu des gémissements. Notre chère enfant appelait au secours, elle était asphyxiée par les fleurs de sa chambre.

PAULINE.

Oui, papa, Marguerite avait oublié d’ôter la jardinière, et je me mourais.

GERTRUDE.

Viens, ma fille, viens prendre l’air.

(Elles veulent aller à la porte.)
LE GÉNÉRAL.

Restez un moment. Eh bien ! où donc avez-vous mis les fleurs ?

PAULINE, à Gertrude.

Je ne sais pas où madame les a portées.

GERTRUDE.

Là, dans le jardin. Le général sort brusquement, après avoir déposé son bougeoir sur ta table de jeu au fond à gauche.)


Scène XIII.

PAULINE, GERTRUDE.
GERTRUDE.

Rentrez dans votre chambre, enfermez-vous-y ! je prends tout Sur moi. (Pauline rentre.) Je l’attends !

(Elle rentre.)