bon Dieu sans confession, on leur confierait des fonds… Pénétrez là-dedans, c’est à épouvanter un juge d’instruction.
Ah ! vous voyez le monde ainsi ? Moi, je conserve les illusions avec lesquelles j’ai vécu. Fouiller ainsi dans les consciences, ça regarde les prêtres et les magistrats ; je n’aime pas les robes noires, et j’espère mourir sans les avoir jamais vues ! Mais, Godard, le sentiment qui nous vaut votre préférence me flatte plus que votre fortune… Touchez-là, vous avez mon estime, et je ne la prodigue pas.
Général, merci. (À part.) Empaumé, le beau-père !
Scène .IV
Ah ! te voilà, petite ?
N’est-ce pas qu’elle est jolie ?
Mad…
Oh ! pardon, Monsieur, je ne voyais que mon ouvrage.
Mademoiselle est éblouissante.
Nous avons du monde à dîner, et je ne suis pas belle-mère du tout ; j’aime à la parer, car c’est une fille pour moi.
On m’attendait !
Je vais vous laisser avec elle… faites votre déclaration. (Au général.) Mon ami, allons au perron voir si notre cher docteur arrive.
Je suis tout à toi, comme toujours. (À Pauline.) Adieu, mon bijou. (À Godard.) Au revoir. (Gertrude et le général vont au perron ; mais Gertrude surveille Godard et Pauline. Ferdinand va pour sortir de la chambre de Pauline : sur un signe de cette dernière, il y rentre précipitamment.)