Maudit jeune homme !… si je ne l’avais pas fait élever, je le déshériterais !… Je n’existe pas, Monsieur. Moi, dont la conduite, les principes m’ont valu l’estime générale, me voyez-vous mêlée encore dans tout ceci ? seulement, cette fois, pour ma démarche auprès de ces Giraud, je puis me trouver inquiétée !…
Je le crois !… c’est vous qui avez séduit, entraîné Paméla !
Tenez, Monsieur, on a bien tort de se lier avec de certaines gens !… un bonapartiste… un homme de mauvaise conscience !… un sans cœur.
Vous paraissiez tant l’estimer !
Sa famille est considérée !… ce brillant mariage !… mon neveu pour qui je rêvais un avenir éclatant…
Vous oubliez son affection pour vous, son désintéressement.
Son affection !… son désintéressement !… Le général n’a plus le sou, et je lui avais promis cent mille francs, une fois le contrat signé.
Hum ! hum !
Je viens donc en secret et en confiance, malgré ce M. de Verby, qui prétend que vous êtes un homme incapable !… qui m’a dit de vous un mal affreux, je viens vous prier de me tirer de là… Je vous donnerai de l’argent !… ce que sous voudrez.
Avant tout, ce que je veux, c’est que vous promettiez à votre neveu, pour épouser qui bon lui semblera, la dot que vous lui faisiez pour épouser mademoiselle de Verby.
Permettez… qui bon lui semblera…
Décidez-vous !
Mais il faut que je sache !…