mais tu le sais, le comte de Verby a notre parole ; tu ne saurais légèrement sacrifier ton avenir ! Ce n’est pas l’énergie qui te manque… tu l’as prouvé… et un jeune conspirateur doit être assez fort pour se tirer d’une pareille affaire.
Sans doute !… un futur diplomate ne saurait échouer ici !…
D’ailleurs, ma volonté…
Mon père !
Jules ! c’est encore à moi de vous défendre.
M. Dupré !
Mon ami !…
Monsieur l’avocat !…
Oh ! je ne suis déjà plus mon cher Dupré.
Oh ! toujours !… avant de nous acquitter envers vous, nous avons dû penser à cette jeune fille… et…
Pardon, Madame…
Cet homme va tout brouiller !…
J’ai tout entendu… mon expérience est en défaut !… Je n’aurais pas cru l’ingratitude si près du bienfait… Riche comme vous l’êtes… comme le sera votre fils, quelle plus belle tâche avez-vous à remplir que celle de satisfaire votre conscience ?… En sauvant Jules, elle s’est déshonorée !… Allons, Monsieur, l’ambition ne saurait l’emporter !… Sera-t-il dit que cette fortune que vous avez acquise si honorablement aura glacé en vous tous les sentiments, et que l’intérêt seul… (Il voit madame du Brocard faisant des signes à son frère.) Ah ! très-bien, Madame !… c’est vous ici qui donnez le ton et j’oubliais, pour convaincre Monsieur, que vous seriez près de lui quand je ne serais plus là.
Nous sommes engagés envers M. le comte et madame la com-