Ma mère ! ma bonne mère ! (Il embrasse sa mère.) Ah ! je vous revois ! (À mademoiselle du Brocard.) Ma tante !
Mon pauvre enfant ! viens, viens… près de moi… ils n’oseront pas. (Aux agents qui s’avancent.) Laissez ! Ah ! laissez-le.
De grâce !…
Monsieur…
Ma bonne mère, calmez-vous… Bientôt je serai libre… oui, croyez-le… et nous ne nous quitterons plus.
Monsieur, on demande à visiter la chambre de M. Jules.
À l’instant, Monsieur… je vais moi-même..(À Dupré, montrant Jules.) Ne le quittez pas !…
(Il s’éloigne, conduisant le juge d’instruction, qui fait signe aux agents de surveiller Jules.)
Ah ! général. (À Dupré.) Et vous, monsieur Dupré, si bon, si généreux, vous êtes venu consoler ma mère… (Bas.) Ah ! cachez-lui le danger que je cours. (Haut, regardant sa mère.) Dites-lui la vérité. dites-lui qu’elle n’a rien à craindre.
Je lui dirai qu’elle peut vous sauver.
Moi !
Comment ?
En le suppliant de révéler le nom de ceux qui l’ont fait agir.
Monsieur…
Oui, oh ! tu le dois… Je l’exige, moi, ta mère.
Oui… mon neveu dira tout… entraîné par des gens qui maintenant l’abandonnent, il peut à son tour…