vous offrir cette couronne due à votre persévérance et à l’auteur d’une invention qui donne l’immortalité.
Scène III.
J’accepte… (il aperçoit Fontanarès) à la condition de partager avec le courageux artisan qui m’a si bien secondé dans mon entreprise.
Quelle modestie !
Est-ce une plaisanterie ?
Vive don Ramon !
Au nom des commerçants de la Catalogne, don Ramon, nous venons vous prier d’accepter cette couronne d’argent, gage de leur reconnaissance pour une découverte, source d’une prospérité nouvelle.
Vive don Ramon !
C’est avec un sensible plaisir que je vois le commerce comprendre l’avenir de la vapeur.
Avancez, mes ouvriers. Entrez, fils du peuple, dont les mains ont élevé mon œuvre, donnez-moi le témoignage de vos sueurs et de vos veilles ! Vous qui n’avez reçu que de moi les modèles, parlez, qui de don Ramon ou de moi créa la nouvelle puissance que la mer vient de reconnaître ?
Ma foi ! sans don Ramon, vous eussiez été dans un fameux embarras.
Il y a deux ans, nous en causions avec don Ramon, qui me sollicitait de faire les fonds de cette expérience.