Page:Balzac- Traité de la vie élégante - 1922.djvu/27

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
25
INTRODUCTION

l’analyse : dons qui semblent divers et qui, peut-être se touchent — une intelligence aiguë découvrant seule les similitudes et les rapports qui permettent le coup d’œil d’ensemble.

Je ne tenterai pas d’examiner cet essai touffu ; la seule présentation des idées tiendrait des pages. Balzac joint des remarques sur l’aristocratie et la royauté à la critique des modes et du dandysme ; il y enferme toute une vue de la société moderne, qui, par l’instabilité de sa hiérarchie, dit-il, nécessite un certain apparat et une science de la tenue mondaine, seules marques aujourd’hui de l’homme des hautes classes.

Mais le désir d’afficher un privilège ne créerait que le faste et le Code de la Civilité. C’est d’un sentiment esthétique que naît la grâce des mœurs.

« Le principe de l’élégance, dit Balzac, est l’unité. »

Unité, qui est l’harmonie, qui est le tact réalisé. Unité, véracité… harmonie, délicatesse.

« La vie extérieure est un système organisé qui représente un homme aussi exactement que les couleurs du colimaçon se reproduisent sur sa coquille. »