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GARCIAS.

Je ne te dirai pas l’histoire d’Andréa Ferrero, dont le cercueil est là, tout à côté de nous.

JOSÉ.

Si fait, si fait ; je vais me taire. J’écoute de toutes mes oreilles. C’est demain dimanche ; je leur conterai cela, le soir à la veillée, et je commencerai par leur dire : Écoutez, mes camarades, la grande, la nouvelle histoire de la Fosse de l’avare. C’est un beau commencement.

GARCIAS.

Écoute donc et profite.

JOSÉ.

J’écoute, maître.

GARCIAS, toujours d’un ton solennel.

C’est une grande leçon, mon enfant, que celle que renferme le cercueil dont nous allons confier le dépôt à la terre. Le maigre squelette qui bientôt va reposer dans le trou profond que nous venons de lui préparer n’avait pas d’autre Dieu sur terre, pas d’autre e