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1378. Ce parasol de couleur pâle, porté en tête du char, resplendissait comme, dans le ciel, un nuage blanc, parsemé des étoiles (qu’il laisse entrevoir).

1379. Les deux héros, fils de Mâdrî, prirent deux brillants éventails de queues de bœufs grognants, (bien) ornés et aussi éclatants que les rayons de la lune.

1380. Les cinq frères, (bien) parés, montés sur le char, ressemblaient aux (cinq) éléments réunis, ô roi.

1381. Monté sur un char blanc, attelé de chevaux aussi rapides que la pensée, Youyoutsou suivit, par derrière, l’aîné des fils de Pândou.

1382. Krishna, monté avec le Satyakide sur son brillant char doré, attelé (des chevaux) Çaivya et Sougrîva, suivit les Kourouides.

1383. Ô Bharatide, le (frère) aine (du) père du fils de Prithâ, accompagné de Gàndhârî, alla en palanquin en avant de Dharmarâja.

1384. Toutes les femmes des Kourouides, ainsi que Kountî et Krishna, ayant Vidoura à leur tête, suivaient sur divers véhicules.

1385. Puis, de nombreux chars, des éléphants (richement) ornés, des fantassins et des chevaux, venaient par derrière.

1386. Alors, loué avec de belles paroles par les chanteurs, les hérauts et les bardes, le roi alla à la ville qui tire son nom des éléphants (Hastinapoura).

1387. Cette marche du guerrier aux puissants bras, présenta (un spectacle) à qui rien ne pouvait être comparé. Elle était remplie de confusion, et accompagnée des cris de gens joyeux et (bien) nourris.

1388. Pendant que le fils de Prithâ s’approchait, la ville