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qui sont de deux sortes, le devoir et ce qui est contraire au devoir. L’inaction et l’action sont aussi de deux sortes, selon le monde et le véda.

1304. De la cessation de l’action (provient) l’immortalité. Le fait d’être mortel est la conséquence de l’action. On peut voir que le mal (est le fruit) du mal, et le bien (le fruit) du bien.

1305. Pour ces deux choses, il y a du bon et du mauvais. Ce qui est divin est en rapport avec le destin Il y a aussi la vie et ce qui donne la vie 28.

1306. Il est hors de doute, et même évident, qu’en conséquence d’une cause première qui est l’intention, des actes mauvais (par eux-mêmes, peuvent produire) de bons fruits.

1307. Même pour ce qui est fait sous l’empire de la colère ou de l’égarement d’esprit, la pénitence est fixée (en tenant compte) d’une cause première qui est l’intention, selon des moyens tirés des livres sacrés et accompagnés d’exemples.

1308. Les souffrances corporelles, ou ce qui est agréable ou désagréable pour l’esprit, peuvent céder aux herbes magiques, aux mantras et aux pénitences.

1309. Le roi qui a négligé (de faire usage) de la verge du châtiment, jeûnera pendant une seule nuit et sera purifié ; son chapelain, pour se purifier lui-même, (jeûnera pendant) trois nuits.

1310. L’homme qui, plongé dans le chagrin, cherche à se détruire avec des armes ou tout autre moyen, s’il n’en meurt pas, s’imposera (un jeûne) de trois nuits.

1311. La loi (permettant d’expier les fautes), n’existe pas pour ceux qui négligent les devoirs de leur naissance,