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avec le train de vie (qu’elle comporte), et (qu’il se fasse aussi) le protecteur des vaches et des brahmanes.

1247. L’homme qui a tué un brahmane, et qui (se soumet) au genre de vie de Kricchrabhogin (vivant péniblement), est purifié par six années (de cette pénitence). Celui qui (ne) mange (que) chaque mois, est délivré au bout de trois années.

1248. Celui qui ne mange qu’une fois par mois, se purifie (généralement) en une année, des (fautes qu’il a commises). Celui aussi, ô roi, qui observe un jeûne (complet), se purifie entres peu de temps.

1249. Il n’est pas douteux, qu’on se purifie par le sacrifice açvamedha. Quels qu’ils soient, les (meurtriers) de cette sorte, qui se sont plongés dans le bain açvabhrita (bain purifiant qui termine l’açvamedha),

1250. Ont tous leurs fautes effacées. Telle est la révélation suprême. Celui qui est tué en combattant dans l’intérêt des brahmanes, est purifié du meurtre d’un brahmane.

1251. Que le meurtrier d’un brahmane donne cent mille bœufs, à des personnes dignes de recevoir des dons, et il sera débarrassé de toutes ses fautes.

1252. Celui qui donnerait vingt-cinq mille vaches laitières, de l’espèce kapilâ (rouge brun), serait délivré de tous ses péchés.

1253. En donnant, (quand on est) en danger pour la vie, un millier de vaches laitières à des personnes pauvres, mais vertueuses, on peut se purifier de tous ses péchés.

1254. Ô protecteur de la terre, celui qui donne cent chevaux du Kamboja, à des brahmanes aux sens domptés, est délivré de ses fautes.