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deux mounis retirèrent alors leurs malédictions réciproques.

1082. En voyant Nârada resplendissant d’une beauté divine, Soukoumârî s’enfuit, craignant que ce ne fut un autre que son mari,

1083. Et Parvata, voyant cette femme irréprochable s’enfuir, lui dit : « C’est ton époux, n’hésite pas (à le recevoir).

1084. C’est l’adorable maître Nârada, dont l’âme est entièrement appliquée au devoir. Son cœur est inséparable du tien. N’aie aucun doute à cet égard. »

1085. Cette (femme), implorée à plusieurs reprises par Parvata, et ayant entendu (le récit) de la malédiction de son mari, rentra en elle-même.

1086. Puis, Parvata alla au Svarga, et Nârada rentra dans sa demeure.

1087. Le Vasoudevide dit : Ô le plus grand des hommes, l’adorable rishi Nârada t’expliquera tout ; interroge-le et il te dira comment (les choses) se sont passées.