le chapelain poussa devant lui, à titre de dakshinâ, mille éléphants d’or.
967. Dans (un de) ses sacrifices, il y avait un grand poteau sacrificatoire d’or, dont s’approchèrent, Çakra en tête, les dieux qui participaient à ce sacrifice.
968. Sur l’anneau d’or qui surmontait ce poteau, érigé par ce (roi), les dieux et les gandharvas dansèrent, (au nombre) de six mille, (partagés) en sept troupes.
969. Viçvâsou lui-même, au milieu d’eux, faisait résonner son luth. Chacun des êtres pensait en particulier : « Il joue pour moi. »
970. Les (autres) rois ne firent pas, (dans la suite), ce qu’avait fait le roi Dilîpa, dont les éléphants parés d’or et en rut, reposaient sur les chemins (publics).
971. Ceux qui voyaient le roi Dilîpa, qui avait cent arcs, (et qui était) véridique et magnanime, conquéraient (par cela même) le Svarga.
972. Il y avait trois sons, qui ne cessaient pas (de se faire entendre) dans la demeure de Dilîpa : le son de la récitation des védas, le son de la corde de l’arc et (le son) du mot : « Donnez. »
973. Si celui-ci, ô Sriñjaya, qui était quatre fois plus heureux que toi, et, aussi, plus pieux que ton fils, est mort, ne te lamente pas pour ton enfant.
974. Nous avons appris, ô Sriñjaya, la mort de Mândhâtar, fils de Youvanâçva, que les dieux Marouts avaient extrait, (quand il était) enfant, du flanc de son père.
975. Ce roi, riche, et vainqueur des trois mondes, tirant son origine du beurre (consacré) prishadâjya, s’était développé complètement dans le ventre du magnanime Yauvanâçva 23