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vie, qui consiste à remplir les devoirs de maître de maison), est supérieur à tous les stages de la vie brahmanique. »

339. Ô roi, apprends que les brahmanes au fait (des préceptes) de la çrouti, consommaient surtout dans les sacrifices, les biens qu’ils avaient justement acquis.

340. Ô grand roi, celui qui a l’âme purifiée, est considéré comme (un homme) pratiquant le (vrai) renoncement. Celui qui ne songe pas à jouir des plaisirs (de la vie), et qui se place au-dessus (d’eux),

341. Celui qui renonce à lui-même, pratique un renoncement où domine la qualité de tamas (ténèbres). Le mouni sans demeure, qui se loge entre les racines des arbres,

342, 343. Qui mène toujours la vie ascétique, qui ne fait pas cuire (de vivres) pour lui-même, pratique le renoncement en mendiant. fils de Prithâ, le prêtre qui a étudié les védas, devenu indifférent à la colère, à la joie, à la faveur, et surtout à la méchanceté, pratique véritablement le renoncement en mendiant. Les sages ont dit que tous les stages de la vie brahmanique furent mis dans la balance, ô fils de Prithâ

344. Les trois (autres furent placés dans un plateau), l’état de maître de maison étant seul (dans l’autre plateau). En s’assurant par la balance, ô fils de Prithâ, que ce genre de vie (conduit) au plaisir et au ciel, (l’équilibre fut établi), ô taureau des Bharatides.

345. C’est la voie des maharshis, le refuge de ceux qui connaissent le monde ; celui qui arrange son existence ainsi, pratique le renoncement, ô taureau des Bharatides,

346. Et non celui qui abandonne sa maison pour aller