706. Gândhârî dit : Vois le roi du Kamboja, habitué aux couches de son pays, le Skanda des taureaux des hommes ! Vois-le tué, gisant dans la poussière, ô Madhavide !
707. Vois comment, en apercevant ses deux bras (jadis) parés de santal, (maintenant) couverts de sang, (ses) épouses très affligées se lamentent tristement !
708. Vois ces deux bras, pareils à des barres de fer, (terminés par des mains) dont la paume et les doigts sont charmants. « Quand je me réfugiais entre ses deux (bras), les plaisirs ne m’abandonnaient (jamais), » (dit chacune d’elles) !
709. Tremblante, sans protecteur, une femme à la voix douce, dont le mari est tué, (dit) : « Privée de toi, où irai-je, ô maître des hommes ? »
710. Malgré la fatigue (que leur cause leur chagrin), la beauté n’abandonne pas le corps de (ces) femmes,