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476. Le héros descendit de son char, comme un lion (descend) d’une montagne. Au moment où il tombait sur ses deux pieds, (Citrasena) répandait sur lui une pluie de flèches,

477. Que Nakoula, à la démarche rapide, recevait sur son bouclier. Le brillant guerrier, inaccessible à la fatigue, ayant atteint le char de Citrasena,

478, 479. Ce héros aux grands bras, (en présence) de toute l’armée qui le regardait, monta sur ce char. Le fils de Pândou, enleva de sur le corps de Citrasena, la tête (ornée) d’un beau nez, de grands yeux, de boucles d’oreilles, d’un diadème. Ce (Kourouide) dont l’éclat était semblable à celui du soleil, tomba sur le siège de devant du char.

480. Les grands guerriers, en voyant Citrasena tué poussèrent de nombreux rugissements et des cris d’approbation, en disant : Bien, bien !

481. Les deux grands héros Soushena et Satyasena, fils de Karna, voyant leur frère tué, lancèrent des flèches de plusieurs sortes.

482. Ces deux excellents maîtres de chars se hâtèrent alors de courir contre le fils de Pândou, désireux de le tuer, comme, dans la grande forêt, deux tigres (courent) sur un éléphant, ô roi.

483. Ils accablaient ce grand guerrier de (traits) aigus, en lançant des flots de flèches, comme deux nuages orageux (versent) de l’eau.

484. Blessé de tous côtés par les traits, l’héroïque fils de Pândou, en quelque sorte joyeux, ayant pris un autre arc, monta sur un (autre) char.

485-487. Le héros se tenait dans le combat, pareil à