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Mères : Ekacoudâ, Outtejanî, Santânikâ, Pratishthâ.

27. Çl. 2833. Il y a là, dans la traduction anglaise, un passage que je ne trouve pas dans le texte. Voici ce passage : « Ces sacrifices furent tels, que tout y était d’une (abondance) excessive. On y amena des coursiers de toutes sortes. Les dons aux brahmanes furent abondants. »

28. Çl. 2837. Je ne vois pas la différence que l’auteur fait entre le Vâjimedha et l’Açvamedha.

29. Çl. 2960. Le texte porte navatirnava. Conformément aux indications de la grammaire de Whitney, j’ai, comme le traducteur anglais, rendu cette expression par : quatre-vingt-dix-neuf. Cela désigne un nombre grand, mais indéterminé. Dans son dictionnaire de mythologie indoue, Dowson dit qu’avec les os de Dadhika, Indra tua quatre-vingt-dix fois neuf Vritras. Il dit aussi qu’avec ces os, ce dieu déjoua les neuf fois quatre-vingt-dix stratagèmes des asouras.

Peut-être, par analogie, aurait-on pu traduire navatirnava par : neuf fois quatre-vingt-dix, étant toujours bien entendu que cela désigne un nombre indéterminé, mais grand.

30. Çl. 3094. Le texte de l’édition de Calcutta porte : tasmin deçe tvarighrne. Je n’ai pas trouvé, dans le dictionnaire de Saint-Pétersbourg, le mot tvarighrna ni les mots : arighrna, righrna, ni aucun mot qui y ressemble, en supposant une simple faute d’impression. On n’arrive pas à un meilleur résultat en essayant de le décomposer. Je me suis donc vu obligé de ne pas le rendre. Le traducteur anglais, qui dit avoir eu entre les mains un texte différent, le traduit par : non sablonneux.

31. Çl. 3344. Le texte porte : çirasyabhihatam, frappé sur la tête En réalité, dans tout ce qui va suivre, Râma ne fait pas allusion aux coups de pied, que Bhîmasena donne sur la tête de son ennemi abattu et semble avoir seulement en vue la déloyauté qu’il y a eu à le frapper aux jambes avec la massue. Le traducteur anglais s’est bien aperçu de la chose, et il dit : « En voyant ton fils frappé aux cuisses…… » Cependant, comme le texte ne me parait prêter à aucune obscurité, j’ai préféré le traduire tel qu’il est.

32. Çl. 3407. Le texte porte viduradronakrpagâṅgeyasrñjayais, par Vidoura, Drona, Kripa, le fils de la Gangas et les Srinjayas. Le traducteur anglais, au lieu de : les Srinjayas, dit : Saûjaya et j’ai adopté sa version, qui est conforme aux récits précédents, pensant qu’il y avait là une des nombreuses fautes d’impression, dont le texte fourmille.