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2973. (Sont) deux (hommes) dont il faut se garer, car ils deviendraient facilement (des) ennemis. Ce n’est ni par les années, ni par les cheveux gris, ni par les richesses, ni par leurs parents,

2974, 2975. Que les rishis acquièrent leurs mérites. Celui qui est instruit est grand parmi nous. » Ayant entendu cette parole à eux adressée, ces mounis apprirent de lui les védas, en observant les règles, et pratiquèrent de nouveau la loi. Soixante mille mounis devinrent (ainsi) les disciples

2976, 2977. Du viprarshi Sârasvata, pour apprendre les védas. Chacun d’eux tous, placés sous les ordres de ce viprarshi, (quoiqu’il ne fût qu’un) enfant, lui offrait une poignée d’herbe kouça pour lui servir de siège.

2978. Le très fort fils de Rohinî, frère aîné de Keçava, ayant distribué des richesses en ce lieu même, alla avec joie, et en suivant l’ordre régulier, à un grand tîrtha (rendu) célèbre (parce qu’il avait jadis été la demeure d’une vieille fille).