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141. Ensuite, Douryodhana ayant poussé le cri de : Ah ! malheur ! dit à son cocher : Le fils de Prithâ ne me surpassera pas (tant que je serai) présent, l’arc en main.

142-144. Quand je me trouverai à l’arrière garde, pousse rapidement les chevaux, car Dhananjaya, fils de Kountî, ne saurait me dépasser dans la bataille, quand je combattrai, de même que l’océan (ne peut dépasser) le rivage. Aujourd’hui, je m’acquiterai de la dette (que j’ai contractée envers) Karna, en tuant Arjouna et Govinda, ainsi que ce vantard de Vrikodara, et les autres ennemis-Ayant entendu ces paroles du roi de Kourou, (qui étaient celles) d’un héros et d’un (homme) magnanime,

145. Le cocher poussa doucement les chevaux couverts d’or. Ceux qui étaient privés de (leurs) chars, de (leurs) chevaux de (leurs) éléphants, les fantassins, ô vénérable,

146. Au nombre de vingt-cinq mille, s’enfuyaient, pour ainsi dire sans s’arrêter. Bhîmasena irrité, et le Prishatide Dhrîshtadyoumna les

147. Ayant entourés d’une armée (formée) de quatre corps, les tuaient avec des flèches. Ils résistaient tous à Bhîmasena et au Prishatide.

148. D’autres prononcèrent les noms du Prithide et du Prishatide (en les provoquant) au combat. Bhîma s’irritait (du grand nombre de ceux qui, l’entouraient dans la bataille.

149. 150. S’étant hâté de descendre de son char, il combattait la massue à la main. Vrikodara, fils de Kountî, attentif à ses devoirs, se fiant sur la force de ses bras, ne (voulut) pas combattre, étant monté sur son char, ces (guerriers) qui étaient à terre. Ayant saisi sa grande massue garnie d’or