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a eu lieu pour cette parole que le sage Vidoura, qui connaissait tous les devoirs, me dit à moi qui (alors) étais fou. Cette parole a eu son accomplissement.

118. Ô Gâvalgani, raconte-moi encore quel fut le résultat de la mauvaise action (que je commis) en ne faisant pas, naguère (ce qui était convenable parce que) j’avais l’esprit aveuglé par le destin.

119. Quand Karna fut tué, qui fut le chef de l’armée ? Quel guerrier, sur son char, tint tête au Vasoudevide et à Arjouna ?

120. Quels étaient ceux qui protégeaient la roue droite et la roue gauche du char du roi de Madra ? Quels étaient ceux qui suivaient le héros animé du désir de combattre ?

121. Comment le roi de Madra, à la grande force, ainsi que mon fils furent-ils tués dans la bataille par les Pandouides, quand vous étiez réunis ?

122. Raconte-moi, tel qu’il se produisit, le grand désastre des Bharatides et de quelle façon périt mon fils Douryadhana,

123. Comment furent tués tous les Pâñcâlas avec leurs compagnons, ainsi que Dhrishtadyoumna, Çikhandin et les cinq fils de Droupadî,

124. Comment les fils de Pândou furent sauvés ainsi que les deux Satvatides, Kripa, Kritavarman et le fils de Bharadhvaja (Açvattaman, fils de Drona),

125. Et le combat, tel qu’il fut, qui eut lieu alors. Je désire tout entendre, ô Sañjaya, car tu es un habile (conteur).