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8. Çl. 573. Au çloka 569, Bhoja a déjà tué les chevaux de Bhîmasena, et on ne voit nulle part que, depuis lors, Bhîma ait pris d’autres chevaux ou soit monté sur un autre char.

9. Çl. 787. Le texte porte : sātvatābhisrtam, attaqué par le Satvatide. Le mot sanscrit sâtvata est un terme générique, qui désigne une chose, ou un homme appartenant à Krishna, ou un prince du pays de Satvata, ou encore un membre de la race d’Yadou. Ici, ce mot désigne le Satyakide Youyoudhâna, comme le traducteur anglais l’a parfaitement compris. Nous le verrons, au çloka 1102, désigner aussi Kritavarman, qui était de la tribu d’Yadou.

10. Çl. 819. Au çloka 814, Youdhishthira avait désigné ses deux frères, Sahadeva et Nakoula, pour être les gardiens des roues de son char. Voici que, maintenant, il commet deux autres guerriers pour remplir cette charge.

11. Çl. 825. Le traducteur anglais dit que le nominatif kurupumgavās est une faute et qu’il faut un accusatif. J’ai adopté sa manière de voir ; mais, au lieu de supposer un accusatif singulier en accord avec mādrarājam, j’ai préféré un accusatif pluriel. Le texte contient de nombreuses fautes d’impression, et il eut été trop long de les signaler toutes. Mais cependant il est bon, je crois, de tenir compte des probabilités. Le texte suppose la présence d’un ā long, après le g, et kurupurngavam n’eut pas eu de signe de voyelle, après cette consonne. En revanche, je ne vois pas la raison suffisante pour changer tarasvinam en tarasvinas. Si, dans un autre texte, ce changement existe, il donne un autre sens, voilà tout ; mais l’épithète peut aussi bien s’appliquer à Çalya qu’aux autres Kourouides.

12. Çl. 884. Youdhishthira, de même que son adversaire Douryodhana, était un descendant de Kourou. Cependant, jusqu’ici, l’auteur a désigné par Kourouides, les partisans de Douryodhana, et par Pândouides, ceux des fils de Pândou.

Ici, il ne saurait y avoir de doute. Cette épithète désigne bien Youdhishthira, et c’est à signaler. Il y en aura d’autres exemples, quand, par sa victoire sur son ennemi, le fils aîné de Pândou sera devenu le seul roi de la race de Kourou.

13. Çl. 916. Je ne vois pas bien ce que vient faire ici l’étendard d'Indra dressé (indradhvaja ucchritas).

14. Çl. 959, Le texte porte : Çrutvā ca nihatani Çalyam çalyaputrańca pīditarn. Ayant entendu dire que Çalya était tué et que le fils de Çalya était écrasé. Le traducteur anglais a rendu çalyaputram par Youdhishthira, Il a eu évidemment raison, car c’est de ce roi