Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/181

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

teur des ennemis ; avance pour que je les tue. À ces mots du glorieux (ils de Pândou, le Daçarhien

1470. Poussa les chevaux contre l’armée de Douryodhana, ô roi. Ayant examiné cette armée, les trois grands guerriers munis de leurs armes,

1471. Bhîmasena, Arjouna et Sahadeva, ô vénérable, s’avancèrent en rugissant, animés du désir de tuer Douryodhana.

1472. Les voyant tous réunis l’arc levé, le Soubalide courut combattre les Pândouides qui attaquaient.

1473. Soudarçana, ton fils, s’avança contre Bhîmasena, Souçarman et Çakouni combattirent contre (Arjouna) qui porte un diadème.

1474, 1475. Ton fils (Douryodhana), monté sur un cheval, alla contre Sahadeva, qu’il atteignit rapidement et avec force d’un javelot dans la tête, ô maître suprême des hommes. Celui-ci, frappé par ton fils, s’affaissa sur le siège de devant du char,

1476. Tout le corps baigné de sang et ayant la respiration sifflante comme celle d’un serpent. Puis, ô maître des hommes, Sahadeva ayant repris ses esprits,

1477. Enflammé de colère, couvrit Douryodhana de flèches aiguës. Le Prithide Dhanañjaya, fils de Kountî, déployant son héroïsme dans le combat,

1478. Coupait les têtes des héros montes sur leurs chevaux, et dispersait cette armée avec des flèches nombreuses.

1479. Après avoir abattu toute la cavalerie, il alla contre les chars des Trigartes. Alors, les grands guerriers de cette nation, s’étant réunis,

1480, 1481. Couvrirent Arjouna et le Vasoudevide de