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1459. Ainsi qu’Açvatthâman, Kripa, le roi des Trigarfes, Ouloûka, Çakouni, et le Satvatide Kritavarman.

1460. Cette armée est ce qui reste au Dhritarâshtride, ô meurtrier de Madhou, mais nul, sur la terre, n’échappe à la mort.

1461. Vois, Douryodhana est resté (vivant), alors que son armée est détruite. Aujourd’hui même, le grand roi (Youdhishthira contemplera tous) ses ennemis tués.

1462. Car je crois qu’aucun des ennemis ne m’échappera. Ô Krishna ; ceux qui, (encore) maintenant, sont furieux, n’abandonneront pas le combat,

1463-1465. Aujourd’hui, je les tuerai tous, quand bien même ce ne seraient pas des hommes, (mais des êtres supérieurs). Dans mon ardeur à combattre, je ferai cesser la longue insomnie de (notre roi). Après avoir tué le Gândhârien avec des flèches aiguës, certes je porterai de nouveau les joyaux dont le Soubalide difficile à vaincre s’ornait, (après nous les avoir ravis par] sa malhonnêteté au jeu de dés, dans l’assemblée. Maintenant aussi toutes les femmes de la ville (qui tire son nom) des éléphants, se lamenteront,

1466. En apprenant que leurs époux et leurs fils ont été tués dans la bataille par les Pândouides. Certainement, ô Krishna, notre œuvre sera accomplie aujourd’hui.

1467. Aujourd’hui, Douryodhana abandonnera, avec la vie, sa brillante fortune, à moins qu’il ne s’éloigne du combat par peur de moi.

1468, 1469. Apprends, ô Vrishnien, que le très sot fils de Dhritarâshtra sera tué, car le bruit seul que fait la corde de mon arc contre la paume de ma main, est capable de vaincre cette multitude de cavaliers, ô domp-