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essieux, leurs attelages, leurs roues, leurs timons brisés. D’autres avaient épuisé leurs traits, d’autres (encore) étaient écrasés par les flèches (d’Arjouna).

1343. Quelques-uns, non blessés, s’enfuyaient ensemble, tourmentés par la peur ; quelques autres, la plupart de leurs parents étant tués, (s’enfuyaient) en emmenant leurs fils.

1344, 1345. D’autres appelaient leurs pères, d’autres encore leurs compagnons. Ô tigre des hommes, quelques-uns s’enfuirent, après avoir abandonné de côté et d’autre leurs frères, leurs consanguins, ô maitre des hommes. Il y avait là quantité de grands guerriers grièvement blessés et frappés d’égarement.

1346. On voyait, haletants, ceux qui étaient atteints par les flèches du Prithide. D’autres les calmaient en un instant, après les avoir fait monter sur leurs (propres) chars ;

1347, 1348. Reposés et restaurés, ils retournaient au combat. Quelques-uns, négligeant les blessés, avides de se battre, dans leur ardeur pour la lutte, revenaient à la bataille, exécutant (ainsi) les ordres de ton fils. D’autres (faisaient de même), après avoir étanché leur soif, et fait reposer leurs chevaux.

1349. Les uns après avoir mis leurs armures, ô Bharatide, les autres après avoir encouragé leurs frères et les avoir établis dans leurs tentes.

1350. D’autres, (par leurs exhortations), rendaient de nouveau le combat agréable, qui à leurs fils, qui à leurs pères. Quelques-uns, ô maître des hommes, ayant fait préparer leurs chars selon leur rang,

1351. S’étant jetés dans l’armée Pândouide, se décide-