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1213. Ce très puissant fils de Soubala, revêtu de ses armes, après avoir broyé notre arrière-garde, tue nos armées. Ô fils de Pândou, vois sa méchanceté18

1214. Va, et avec les fils de Draupadî, vaincs Çakouni, fils de Soubala, (pendant que) moi, accompagné des Pâñcâlas, je détruirai l'armée des chars, ô homme sans péché.

1215. Que tous les éléphants et les chevaux, ainsi que trois mille fantassins t’accompagnent. Entouré de ces (forces), triomphe de Çakouni.

1216. Alors sept cents éléphants couverts (d’hommes) l'arc à la main, cinq milliers de chevaux, et l'héroique Sahadeva,

1217. Trois mille fantassins et les fils de Draupadî, attaquèrent de tous côtés Çakouni, enragé au combat.

1218. Alors le majestueux fils de Pândou, avide de la victoire, ayant vaincu le fils de Soubala, tua son armée par derrière.

1219. Les énergiques cavaliers Pândouides irrités, après avoir vaincu la division des chars, pénétrèrent dans l’armée du Soubalide.

1220. Ces héros se tinrent là, au milieu du combat, montés sur leurs chevaux, et couvrirent d’un nuage de flèches la grande armée du fils de Soubala.

1221. Ô roi, ce grand combat livré par les héros armés de javelots et de massues levées, était causé par ton imprudence.

1222. Le bruit des cordes des arcs cessait (de se faire entendre). Les maîtres de chars devenaient spectateurs (de la lutte) ; on ne pouvait en vérité distinguer la différence (qui pouvait exister entre la valeur) des tiens et (celle) des ennemis.