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(qu’ils soutenaient), ainsi que les étendards. En vérité, il couvrit la terre de (cadavres de) guerriers, comme l’autel (est couvert) des herbes du sacrifice.

870. Les Pândouides, les Pâñcâlas et les Somakas, irrités, entourèrent ce fort (guerrier) qui détruisait les armées de ses ennemis, comme (s’il eût été) Antaka, (le dieu de) la mort.

871. Bhîmasena, le petit fils de Çini, et les deux fils de Mâdrî, héros parmi les héros, (attaquèrent) ce (guerrier) que le roi (Youdhishthira) avait rencontré dans la bataille ; et (les combattants) se provoquèrent mutuellement.

872. Ô roi, (ces) héros, ayant atteint dans le combat, le souverain des hommes, le plus grand des guerriers, le frappèrent, de flèches empennées, à la rapidité terrible, en l’en couvrant dans le combat,

873. Protégé par Bhîmasena, par les deux fils de Mâdrî et par le Madhavide, le roi Dharmasouta frappa le roi de Madra en dedans des seins, avec des flèches rapides et terribles.

874. Alors, les meilleurs de tes guerriers, bien armés, (qui montaient) la multitude de tes chars, ayant vu le roi de Madra accablé par les flèches (de ses ennemis), l’entourèrent avec l’autorisation préalable de Douryodhana.

875. Il se produisit une chose merveilleuse. Le roi de Madra atteignit de sept flèches, dans la mêlée, Youdhishthira qui le frappa lui-même de neuf.

870. Le roi de Madra et Youdhishthira étaient cachés l’un à l’autre par les flèches brillantes d’huile, que les grands guerriers tiraient dans la bataille, en bandant l’arc jusqu’à amener la corde à toucher l’oreille.

877. À ce moment, ces deux héros, les meilleurs d’entre