Page:Ball - La folie érotique, 1893.djvu/96

Cette page a été validée par deux contributeurs.
99
NYMPHOMANIE

et fort probablement des lésions des centres nerveux.

Louyer Villermay cite plusieurs autres observations où les autopsies montrèrent que chez ces malades le clitoris, l’utérus ainsi que les ovaires étaient tuméfiés et avaient acquis une grosseur extraordinaire.


En 1871, le Dr  Maresch publia un travail basé sur neuf observations[1].

Dans trois cas, la maladie se termina par la mort dans un délai de cinq à huit jours.

Dans les autres, l’exaltation nymphomaniaque suraiguë céda au bout de dix à quatorze jours, mais le délire conserva une prédominance de préoccupations sexuelles qui dura jusqu’à un maximum

  1. Maresch, Psychiatriches Centralblatt. 1871.