il a été cassé de son grade par suite de libations exagérées.
Mais, en 1870, il a rempli très honorablement son devoir de soldat ; présent avec l’infanterie de marine aux batailles de Mouzon, de Bazeilles et de Sedan, où ce corps sur dix mille hommes en a laissé quatre mille sur le terrain, il s’est très vaillamment comporté. Fait prisonnier avec toute l’armée à Sedan, il s’est évadé, au moment d’entrer en Prusse, au risque de sa vie, par un prodige de courage et d’adresse ; rentré dans ses foyers, il s’y est reposé quinze jours, puis il est reparti pour l’armée, afin, disait-il, de venger ses frères.
Après la fin de la lutte, il est envoyé à la Guadeloupe ; il y reste dix-huit mois, il y contracte les fièvres paludéennes et rentre fort malade en Europe. Une fois rétabli