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dernier Mohican de la noblesse, seulement avec un nouveau souci de coopératives. Il s’adonne à mon affaire sincèrement, chaleureusement et de bonne grâce — il y a lieu à espérer qu’il va l’arranger. Et toi, vieil ami, écris-moi toujours. Je t’ai envoyé hier un télégramme en te priant de m’envoyer deux livres de thé contre remboursement. Que fait my Angel Marie ? Comment, se porte-t-elle ? Et toi-même comment vas-tu ? Écris-moi donc plus vite.


Ton M. B.


Lis ma lettre ci-jointe pour Varlin et dis-moi ton opinion là-dessus.



LETTRE DE BAKOUNINE À OGAREFF


9 avril 1871. Locarno.
Fête de Pâques ici, d’après
le nouveau style, chez nous
pas encore ce me semble.


Mon cher Aga !


J’ai reçu ton thé, merci. Il paraît que tu m’en fais l’envoi gratuitement, en guise d’offrande amicale, donc, deux fois, merci.

J’attends avec la plus vive impatience des lettres de toi et de O., en réponse aux trois missives que je vous ai envoyées dernièrement. Je ne vais pas répéter ici ce que je vous ai déjà dit auparavant. Je voudrais t’entretenir simplement de la première livraison de mon livre. Notre pauvre ami O., qui est tout à la France et aux événements de Paris et qui, dans son