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l’avis de Vogt elle ne devra être publiée que quelques jours après.

3). L’un de vous, préférablement Jouk, dans le cas où il ne se serait pas retiré de cette affaire et ne se serait pas définitivement refusé à signer l’adresse, ou alors toi, mon vieil Aga, tu devras entrer immédiatement en correspondance suivie et régulière avec Adolphe Vogt. Spitalgasse, 178, Bern. Ce serait mieux, si Ogareff voulait se charger de cette correspondance en y apportant une exactitude circonstanciée et en s’abstenant de boire ; il devrait observer de ne pas expédier ses lettres avant quelles ne soient contrôlées dans une réunion pléniaire : Adolphe Vogt t’aime et t’estime beaucoup.

4). Il faut envoyer à Vogt, en vingt exemplaires, tout ce que vous aurez publié sur l’affaire de S. et de N. dans différents journaux ou brochures.

5). Il faudra m’envoyer ici tous ces imprimés en cinq exemplaires, au moins, et, si possible, davantage, et m’écrire immédiatement et en détail tout ce qui se serait passé chez vous.

6). Vous aurez à prendre des mesures pour la propagande rapide de ma brochure en Suisse (Bern, Zürich, Basel, Solothurn, Lucerne, Fribourg, Neuchâtel, Lausanne, Bellinzona), et l’annoncer dans le « Journal de Genève ».

7). Il faut que vous vous occupiez de la publication du récit naïf de S. dans le « Journal de Genève ».

J’attends des lettres de vous tous. De toi, Aga, de O. et de notre littérateur improvisé S.

8). J’attends des nouvelles de notre ami, si lâchement persécuté, et des lettres écrites par lui personnellement.

9). Enfin, j’attends la réponse de notre Comité, qui