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encore à Genève un esprit trop étroit, trop spécialement genevois, pour que le Conseil général de l’Association internationale des travailleurs puisse y être placé. D’ailleurs, il est évident que tant que durera l’organisation politique actuelle de l’Europe, Londres restera la seule résidence convenable pour lui, et il faudrait être fou ou vraiment ennemi de l’Internationale pour tenter de le transférer autre part.

Passons maintenant à la question des principes.

M. Maurice Hess m’accuse d’avoir voulu changer les principes de l’Internationale. Mais comment et en quoi ? Il se garde bien de le dire, parce qu’il serait fort embarrassé de le faire.

Pendant deux mois de suite, juillet et août derniers, j’ai été l’unique rédacteur de l’Égalité de Genève. J’en ai naturellement profité pour développer ma pensée, et je tâchai d’exposer les prin |29 cipes de l’Internationale, tels que je les concevais, dans une série d’articles qui parurent dans ce journal sous les titres suivants ;

Les Endormeurs, cinq articles, numéros 23-27 ;

L’Instruction intégrale, quatre articles, numéros 28-31 ;

Le Jugement de M. Coullery, un article, numéro 28[1] ;

Politique de l’Internationale, quatre articles, numéros 29-32 ;

  1. Bakounine oublie les trois articles intitulés la Montagne, numéros 25, 26 et 27.