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ne s’inspirant plus que de sa malveillance naturelle et de son désir de vengeance contre moi, M. Maurice Hess ose élever contre moi les accusations suivantes :

1° Que j’aurais introduit au Congrès de Bâle un parti russe proche parent du parti prussien. « Les partisans de Bakounine, dit-il, chef du communisme russe, ne se doutaient pas plus du service qu’ils étaient appelés à rendre dans un intérêt panslaviste, que les dupes de M. de Schweitzer ne se doutaient de faire les affaires du pangermanisme prussien », le but final de ce double travail n’étant autre, selon M. Maurice Hess, que de préparer et d’attirer sur l’Europe l’invasion moscovite et prussienne.

Puis, continuant de mentir sans vergogne comme un homme qui en a pris son parti ou qui en a depuis longtemps l’habitude, il ajoute :

2° « Que déjà dans le courant de l’année dernière j’aurais fait un essai tendant à changer l’organisation et les principes de l’Internationale, de même qu’à transférer le siège du Conseil général de Londres à Genève » ;

3° « Que le Conseil général, chargé de maintenir l’organisation et les tendances émancipatrices de l’Association internationale, aurait eu, déjà avant le Congrès, des démêlés avec moi, et qu’il n’aurait pas admis des statuts que je lui aurais soumis, pour |18 fonder des sections de l’Internationale sur une nouvelle base » ;